« Je suis mécaniquement vivant. Puisque mes doigts bougent et que mes yeux clignent. Mais je suis rempli de vide. Comme si j’avais bu la tasse, qu’elle s’était fracassée dans ma gorge et tordait tout les points sensibles de mon corps en épargnant les organes vitaux, histoire que je reste là. Mes mains tremblent. Je les oblige à attraper mes épaules, mais elles tremblent encore. Je regarde mes genoux, on dirait deux gros cailloux. Le reste tremble. Ce n’est pas vraiment du froid. C’est cette nouvelle chose : le vide. » M. MALZIEU